Nature murmure

Il est des mots que Dame Nature sans fin
Dans son langage à elle qui sans cesse besogne
Malgré la meute qui en son sein se plaint et grogne
Murmure aux oreilles des inattentifs humains.

Sur le bois d’un vieux tronc, tronc aussi vieux que lui,
Médite un gnome sur l’avenir de son monde
Après le constat des comportements immondes
Des fommes qui plongent la Terre dans la nuit.

La saison qui tous les arbres a si bien feuillis
S’apaise pour un temps pour de joyeuses rondes,
Celles des nymphes indolentes, reines de l’onde,
Dont on doute pouvoir un jour les voir vieillies.

L’air, éblouissant de lumière vibrante, luit !
Ainsi le souffle doux d’un vent qui vagabonde
S’éclaire de lumière pour une ou deux secondes,
C’est un sylphe qui dans sa danse se trahit.

L’éclair aussitôt qu’il a zébré son ciel fuit,
Le tonnerre, comme un souvenir, dans le ciel gronde.
Flamboyante salamandre sait changer le monde
Fruit venant grainera quand il aura mûri…

Ainsi va la nature qui montre le chemin.
L’hamme aveugle en fait fi qui détruit sans vergogne,
Ne connaissant que mort, cultivant la charogne
Quand on devrait prendre son avenir en main.


Fomme, nom sans genre mais d’inclination masculine : de femme-homme, humain, synonyme de hamme (issu de homme-femme).

Hamme, nom sans genre mais d’inclination féminine : de homme-femme, humain, synonyme de fomme (issu de femme-homme).

Feuillir, verbe intransigeant, 2e groupe : mettre ou s’être mis en feuilles, p.e. « les arbres ont feuilli », « les elfes et les ondines ont feuilli la forêt ».

Publié par Patrick ROUSSEL

Photographe, chercheur, prof, metteur en scène, 'rénovateur'.... des mots suffisent-ils à définir une personne ? 280e singe... : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.732991893424657.1073741972.197827830274402&type=3

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